Nipponaiseries : Shirumono aux boulettes de porc et choux de Bruxelles

Cela faisait un moment que l’on ne s’était pas promené sur l’horizon nippon, pas vrai ? C’est que, depuis quelques temps, comme pour mes bentos à la française, je potasse à une formule qui permette de cuisiner dans l’esprit japonais, sans pour autant devoir faire le voyage au Japon pour trouver les ingrédients (ou l’inverse).

C’est une démarche qui me tient à coeur, car elle est à la fois économique, et écologique. Mais qui n’est pas pour autant dénuée d’écueils, loin s’en faut : notamment concernant le manque de certains produits. Car mis à part la sauce soja et le miso, qui sont heureusement selon moi les 2 ingrédients les plus essentiels de la cuisine japponaise, que l’on peut trouver produits en zone européenne, les ingrédients de base de la cuisine japonaise sont importés. Or, peut-on impunément supprimer Mirin, saké et dashi et espérer conserver malgré tout cet équilibre des saveurs si délicat qui caractérise la cuisine japonaise ?

Un vrai casse-tête… Toutefois, au fil d’essais plus ou moins réussis mais toujours concluants, j’ai découvert non seulement qu’il était possible de remplacer nombre de produits par d’autres plus locaux, mais encore que les résultats étaient étonnamment proches des versions originales, du point de vue esthétique, mais aussi gustatif.

Voici venu le temps de te les faire partager avec cette nouvelle série baptisée les « nipponaiseries à croquer de Mathilda ». Des recettes d’inspiration japonaise, à base d’ingrédients accessibles pour tous. J’insiste bien sur ce point : il ne s’agit pas de recettes authentiques, mais d’interprétations « made in France », qui dispose d’une rubrique à part à l’intérieur de la section « cuisine japonaise ».

Et pour cette première , je te propose de préparer une « shirumono » (à tes souhaits) aux croquettes de porc relevées de gingembre et aux choux de Bruxelles. Pour une version végétarienne, remplacer les boulettes de viandes par  exemple par celles-ci aux légumineuses. La suite comme d’habitude, en image !

 

 

Voici donc la recette, pour l’agrandir, cliquer dessus, puis pour l’imprimer cliquer droit. Question ingrédients, je le suis servie pour le bouillon de légume d’un bouillon cube bio tout bête, dilué et réchauffé dans 1 litre d’eau. Le vin moelleux utilisé dans cette recette est un Bergerac, mais tu peux tout aussi bien choisir un Jurançon, ou encore un Muscat.

 

 

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8 réponses à Nipponaiseries : Shirumono aux boulettes de porc et choux de Bruxelles

  1. alix dit :

    hummmm ça a l’air délicieux !!!!! et les boulettes ont toujours beaucoup de succès !!!!! :-)

  2. Maud dit :

    Je découvre ton blog et je trouve cet article et la recette très originals et super attrayants. Je vais vite voir le reste , Bravo

  3. julie dit :

    Hmm, ça a l’air sympa cette recette. J’ai appris à apprécier les crucifères, et notamment les choux de Bruxelles, trop maltraités dans les cantines. Une cuisson rapide est toujours préférable (au four c’est super).

    J’apprécie ta démarche de faire une cuisine japonaise avec des ingrédients locaux. C’est une bonne idée. J’avoue par contre que le saké et le mirin me durent assez longtemps car je ne cuisine pas très souvent avec et toujours en petites quantités, du coup je n’ai pas trop mauvaise conscience à l’achat.

    • Mathilda dit :

      Bonjour Julie. Coquilles corrigées ;) Effectivement ils vous durent assez longtemps… quand on a réussi à en trouver ! Les choux de Bruxelles au four, je n’ai encore jamais testé, merci pr la suggestion !

  4. Laetitia dit :

    Super je tente ce soir

  5. Laetitia dit :

    Un délice et une nouvelle façon de cuisiner les choux de Bruxelles. Seul bémol : un peu trop salé – dû aux cubes de bouillon + sauce soja car je n’ai pas ajouté de sel.

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