Matcha Daifuku | Recette illustrée

Si je dis mochi, tu me suis ou tu fuis ?

Des ovnis de pâtisserie
Le mochi, tu te le représente peut-être sous la forme de ces petites boules de riz gluant comme les sakuras mochis, à préparer à l’arrivée du printemps. Si depuis quelques temps, ils sont devenus la coqueluche des gastronomes adeptes de Toraya, leur confection intimide encore un peu. Outre le mode de préparation, si différent de ce que nous connaissons, l’allure de ces pâtisseries les place à des années lumières de ses homologues français. Ovnis mous et blanchâtre, dont la peau légèrement translucide laisse entrevoir une garniture intérieure foncée, ils intimident voire franchement débectent aux premiers abords.

Anatomie du Mochi
Et pourtant, quelle révolution te réservent-ils une fois la tienne dépassée ! Question terminologie, « mochi » désigne une pâte de riz gluant, que l’on pile et que l’on fait cuire à la vapeur. On l’accommode en salé comme en sucré : dans une soupe miso ou bien simplement grillé et assaisonné de sauce soja. On le décline encore en mille autres versions, sans cesse renouvelées : comme ces gaufres baptisées moffles, raccourci de mochi & waffle (gaufre). Au même titre que le tofu, le mochi est un ingrédient « support » qui fournit la base de l’alimentation traditionnelle japonaise : comme le gâteau traditionnel du nouvel an, appelé kagami mochi, qui est un empilement de ces gâteaux de riz.

Et le « Daifuku » alors ?
Le daifuku est une sorte de mochi, composé d’une fine enveloppe à base de riz, et traditionnellement fourré d’anko, cette fameuse pâte d’azuki (la recette par ici). Ils peuvent varier de goût et d’aspect, selon que l’on introduise un ingrédient supplémentaire dans l’enveloppe, ou que l’on change la garniture. Ici, il s’agit de daifuku au thé matcha couleur vert martien, histoire de mettre yeux et papilles en orbite. La principale difficulté de cette recette réside dans certains ingrédients, que l’on ne trouve que dans les épiceries spécialisées. Le reste, c’est du nanan, promis !

Page au format A4, directement à imprimer ! Pour l’anko, voir cette recette. Pour l’avoir au grand format, cliquer dessus.

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24 réponses à Matcha Daifuku | Recette illustrée

  1. Tombouctou dit :

    Ce n’est pas la première que tu fais ainsi, mais je n’avais pas pris le temps de réagir à tes recettes illustrées. Elles sont vraiment très jolies, faciles à comprendre, et c’est vrai que c’est un plaisir de les imprimer pour les conserver une à une. :)

  2. CuisiCook.com dit :

    Très chouette blog et de superbes photos! Je vous invite à les poster sur CuisiCook.com ;)

    A bientôt?

  3. b.wak dit :

    Moi je te suis tellement!!! terrible cette recette illustrée!!

  4. Sweet Faery dit :

    Moi je suis, je suis, et de très près ! :-P J’adoooore les mochis ! Je mets ta recette dans mes favoris.

  5. camichka dit :

    Bonjour,
    je découvre ton blog via ton commentaire laissé chez Cléa, et j’adore le concept de ta cuisine nomade ! Moi aussi, j’aime les recettes simples mais savoureuses ! (mais je confesse avoir du mal à ne pas céder à tous ces appareils hi-techs qui nous promettent de nous simplifier la vie – et encombre surtout nos armoires !)
    J’adore les mochis, j’adore le thé matcha, et je suis curieuse de tester ta méthode – jusque ici, je faisais les mochis crus, puis je les cuisais à grande eau. ça marche, mais il y a souvent des fuites de garniture dans l’eau, et ça c’est pas marrant !

    • Mathilda dit :

      Bonjour Camichka, oh oui la folie des appareils « high-tech ». Quand je vivais au Japon, j’arrivais à quasiment tout faire avec seulement une mandoline et un fouet. Nos grand-mères utilisaient d’ailleurs toutes sortes d’ustensiles légers et d’astuces dont nous avons perdu trace aujourd’hui. Je suis contente que le sujet t’intéresse, j’envisage de renforcer ma ligne éditoriale en ce sens. Concernant les daifuku, je ne connaissais pas cette manière de les cuire, très intéressante, d’où la tiens-tu ?

      • camichka dit :

        Je crois que pour les daifuku, c’est une amie qui les fait comme ça, et il me semble que la recette qu’elle m’a donnée vient de ce site :
        http://nokturnalclash.livejournal.com/31626.html
        Quand on a pas de micro-ondes, ça permet de faire des daifuku quand même, et c’est sans doute plus proche de la recette traditionnelle, mais ça requiert vraiment un certain doigté, car si la pâte de mochi est trop fine ou mal fermée, l’anko se fait la malle dans l’eau…

        • Mathilda dit :

          Merci pour ces précisions. Je connais également une autre technique traditionnelle que m’a montré une amie Japonaise, sans micro-onde, qui consiste à faire cuire la pâte au préalable à la vapeur, entre du papier cuisson et un linge, avant de former les boules. Comme ça, pas de risque que l’anko se fasse la malle dans l’eau !

  6. Carinne dit :

    Je découvre avec plaisir votre blog qui est superbement illustré. Je suis addict au Daifuku fourré à la purée d’azuki et je rêve de les faire moi-même.
    Je n’ai pas de micro-onde. Comment dois-je procéder?

    Merci à vous

    • Mathilda dit :

      Bonjour Carinne, je suis contente de rencontrer une autre Daifuku addict ! Si on a pas de micro-onde, on peut utiliser la cuisson vapeur : j’ai également testé et ça marche très bien, il faut également filmer le récipient et le mettre dans la cocotte vapeur, en enveloppant le couvercle d’un linge pour que l’eau ne s’infiltre pas. Mais je promets bientôt un billet sur la question !

  7. Carinne dit :

    Merci Mathilda. Pour le temps de cuisson à la vapeur c’est toujours 2 min?
    Je pense que je vais tester cette recette ce week-end.

    • Mathilda dit :

      Ah non, c’est plus long : selon mes souvenirs, il faut compter environ 10-15 min, mais je n’en suis pas certaine, il faut que je réessaie… N’hésite pas à me tenir au courant !

  8. Albertine dit :

    En fait c’est le même principe que les perles de coco… sauf que la pâte est cuite avant façonnage. C’est peut-être plus facile à manipuler, il n’y a pas besoin de se mouiller les mains pour le façonnage ?

    • Mathilda dit :

      C’est le principe des pop cakes, qui ont été créés pour recycler des restes de gâteau cuit. Mais pourquoi pas aussi avec des perles de coco !

  9. Mylene dit :

    Salut, c’est vraiment cool ton site internet, je sais pas s’il est encore a jour, mais je l’Adore c’Est facile a comprendre avec les illustrations :)
    un coucou de Montréal au Canada :)

    • Mathilda dit :

      Merci Mylène, et oui il est toujours vivant, avec un billet par semaine ! N »hésite pas à t’abonner à ma page Facebook pour te tenir au courant :)

  10. Eleonora dit :

    J’adore les daifuku, merci pour cette recette ?

  11. Halifax dit :

    Salut! Super blog.
    J’ai essayé ta recette et c’est top. Je laisse les patins un peu au frigo pour faciliter leur travail perso.

    Est ce que tu en as déjà fait avec une sorte de ganache au matcha au milieu? Impossible de trouver une recette qui ne soit pas liquide :/

    • Mathilda dit :

      Bonjour, non je n’ai jamais essayé avec une ganache : j’aime trop la pâte de haricot ;) Mais je suis sure que cela peut fonctionner si tu pars de la recette de mes truffes au chocolat blanc & matcha (sans le kinako), en prenant soin de bien réfrigérer ta ganache avant, pour qu’elle n’ait pas le temps de fondre.

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