Noix de ginko, cueillette citadine

Dans le paysage français, on voit de plus en plus souvent ces arbres à la silhouette pointue et aux jolies feuilles triangulaires. A l’automne, les feuilles devient d’or, et les branches de certains spécimens se chargent de petits fruits orangés qui ramollissent puis tombent.

Ceux qui en ont déjà ramassés, savent combien l’expérience peut-être désagréable : car ils dégagent une odeur nauséabonde, à mi-chemin entre le vomi et la crotte de chien. C’est dire. Mais ne te laisse pas intimider par ce fumet peu ragoûtant. Car sous la chair, se cache de petites noix au goût suave, empruntant à la noisette et aux épines de pin. On les aime beaucoup en Chine et en Corée mais c’est au Japon que je les ai connues et dégustées. Aussi, lorsque j’ai vu les gingko près de chez moi se charger de fruits que personne ne ramassait, j’ai enfilé mes gants.

La noix de ginkgo est cuisinée de plusieurs façons, notamment dans un délicieux flan salé appelé « chawan mushi« . On la déguste aussi sous forme de brochettes, juste grillée au charbon et salée. C’est comme cela que je la préfère. On servait ce met dit-on, en accompagnement du saké, car les noix de ginkgo permettraient de lutter contre les effets de l’alcool. On les dit aussi bonnes pour la digestion. Ne cherche plus, ce sont de parfaites candidates pour l’apéro ! Certes, il faut le mériter…

 

La texture de la noix de ginkgo n’a pas le croquant des oléagineux habituels, elle est plus tendre. D’une teinte crème, elle se colore d’un magnifique vert pistache lorsqu’elle cuit.

Pour agrandir la recette, cliquer dessus.

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