Oui, on y est presque !
Si comme moi tu refuses obstinément à partir de mars d’enfiler ton manteau – et que forcément tu attrapes un rhume, petit(e) malin(e). Si tu guettes les bourgeons dans les arbres et les tiges de jonquilles dans le sol. Si tu te remplis les oreilles du chant retrouvé du merle.
Alors, tu voudras toi aussi célébrer l’arrivée officielle du printemps par ces makis en forme de fleurs, et plus précisément de fleurs de prunier, qui sont parmi les premières à s’épanouir. Au Japon, on les accueille avec une grande ferveur, comme le premier acte du printemps avant l’apothéose des cerisiers en fleur. On se rend dans les parcs répertoriés, et on sirote de l’amazaké, un type de saké sucré et très peu alcoolisé au goût de bonbon. Lorsque je vivais à Tokyo, j’étais allée rendre visite aux pruniers en fleur par une froide journée, et je me souviens encore de la sensation délicieuse de la première gorgée d’amazaké doux & aigre à la fois : je te raconte tout dans cet article-ci.
Mais revenons à nos makis. Certes, comme les makis mosaïques, ce ne sont pas des makis que tu fabriqueras vite fait un dimanche soir. Ce sont des sculptures à eux-seuls, et certains trouverons un peu ridicule de se donner tant de mal pour quelque chose de si vite englouti. Ce qu’ils ne savent pas, c’est le moment de pure détente concentrée que t’ont offert ces makis, le plaisir de voir ton riz se teinter de violet. Et aussi la satisfaction de participer en le célébrant à l’arrivée du printemps. Car c’est cela cuisiner avec les saisons : s’enraciner dans le temps, faire corps avec lui, s’en nourrir au lieu de le subir. Ici, tu remarqueras que les ingrédients sont hivernaux, mais la forme elle, est printanière : un maki de transition, autrement dit.
Au goût, ces makis sont à la fois très simples et sophistiqués : le piquant du chou qui se combine si bien à la sanilité pleine de profondeur du shoyu, avec la rondeur gourmande des pignons de pin pour gouleyer le tout. La recette ci-dessous, pour préparer le riz vinaigré, c’est par ici !

Très belle recette! Ca sent bon le printemps
N’est ce pas Lise !
coucou,
je trouve que c’est très très bien expliqué et puis j’ai adoré ton idée donc merci pour la découverte, c’est aussi très beau à voir donc ça donne forcément envie d’en manger :D
des bisous :)
Ravie de t’avoir donné faim Madagascarian !
C’est absolument sublime ! Une merveille ! Merci pour toute l’inspiration que tu nous apportes ! :-)
Tu veux dire Céline que je te fais germer des idées ?! Hautement approprié avec ces kakis fleuris ;)
Bravo Mathilda pour cette jolie recette !
Merci Isabelle :))
Ils donnent vraiment envie de manger ces makis ! Je tenterai bien l’aventure ! Merci pour le partage ! C’est vraiment sympa d’avoir une solution pour colorer sans colorants alimentaires (j’y suis allergique). Les photos sont vraiment superbes !
Oui, le chou violet c’est très efficace. Merci Amy pour ton gentil commentaire !
Tout un poème ces makis! Absolument superbes!
Je viens de découvrir ton blog et il est vraiment superbe. Tes recettes et photos me donnent l’eau à la bouche.
Merci Lili, l’eau à la bouche ça c’est un compliment ^^
Super joli makis!
Vivement le printemps! ;)
Oh oui Maëva, vite vite le printemps !
Non seulement ils sont beaux mais ils ont l’air succulents ! Et puis les pignons de pin… c’est LE truc qui fait la différence (le chou rouge aussi, mais ça n’empêche).
Oui Amélie, c’est un mariage à la fois inattendu et très réussi, j’étais toute ravie d’en avoir eu l’idée !
C’est toujours un plaisir de regarder tes photos magnifiques qui donnent envie de se mettre aux fourneaux, avec une touche de poésie en plus…
Mémé, j’adore quand tu me laisses des petits mots doux ¨v¨ merci !
magnifiques photo/illustration/idée recette. J’ai tous les ingrédients à la maison mais ai-je l’audace d’essayer. J’ai fait des makis avocat récemment pour la première fois grace à votre site et ai adoré, J’en fait depuis régulièrement mais devrais être maintenant plus aventureuse et essayer cette dernière recette.
Un grand merci
Anne
Oui Anne, d’autant que les petits rouleaux sont faciles à faire, finalement la difficulté, c’est juste de couper le maki à la fin !
Merci pour ce moment de poésie qui nous transporte loin là bas et tout près à la fois. (j’ai un cerisier japonais dans le jardin en début d’éclosion…. le feu d’artifice arrive) C’est un plaisir de fêter le printemps en faisant de la sculpture culinaire qui ravit le palais.
Merci mille fois pour votre partage.
Merci Sophie, et quel chance le cerisier japonais ! Sans doute avec votre talent sauriez-vous inventer mille autres macis sculpturaux…
MAAAAANDIEU c’est mignon que ca en peut plus ! ^^ j’aime trop !
Oui shirley, trop mignons et franchement pas sorciers à réaliser !