Cookies aux kakis, avoine et noisette

Genki, c’est « santé » en japonais (pas du genre « tchin », l’autre). Dans la série cuisinons l’ami kaki, voici les derniers nés, peut-être de l’année, car comme vous le savez maintenant, la saison du kaki est aussi intense que brève. La purée de kakis, permet de réduire les proportions en sucre et matière grasse pour de parfaits cookies de petit-déjeuner santé. J’aime décidément beaucoup l’alliance de la noisette et du kaki, tout en douceur et finesse.

Vous n’avez pas envie d’en faire tous les quatre matins, ni de les engloutir en une seule fois ? Pensez à en congeler une partie, que vous réchaufferez brièvement au four, ou au micro-onde.

Cookies aux kakis, noisettes et flocons d’avoine
Pour 12 cookies de 8cm de diamètre. Dosage réalisé à partir d’une mesure correspondant à un yaourt de 20cl

– 3 mesures de farine
– 1/2 mesure de beurre demi-sel fondu
– 2 kakis réduits en purée
– 1 1/2 cuillère à café de levure chimique
– 1 mesure de flocons d’avoine (ou autre)
– 2 œufs
– 1 mesure de sucre
– 1 mesure de noisettes grossièrement concassées
– épices : cannelle, noix de muscade, gingembre, 1 cuillère à café de chaque.

Prechauffer le four à 200°C. Assemblez dans une jatte farine, levure, flocons d’avoine, sucre, épices et noisettes. Dans une autre jatte, mélanger les oeufs, la purée de kakis, le beurre fondu. Verser sur le mélange sec, et mélanger sans trop de zèle : la farine doit avoir disparu, mais la pâte doit rester grumeleuse, comme pour les muffins.

Sur une plaque recouverte de papier cuisson, déposer 2 cuillères à soupe du mélange, former un rond sans trop aplatir et ainsi de suite. Enfourner pour 10-12 minutes.

Cookie à déguster tiède au petit-déjeuner, en compagnie par exemple d’une 1/2 pomme coupée en morceaux.

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Tarte d’automne aux kakis

La reine des tartes fait son retour… Celle-ci toutefois, ne rentrera vraisemblablement jamais dans votre carnet de recettes basiques (sauf évidemment propriétaires d’une plantation). Toutefois, à la saison des kakis, elle saura créer l’évènement. D’une belle couleur jaune-orangée et d’un goût acidulé, cette tarte bondon plaira sûrement aux enfants… Et encore davantage aux grand(e)s qui saurons combien la crème contient peu de matière grasse (en fait, que du jaune d’œuf) et de sucre ajouté, le kaki étant naturellement bien sucré.

Le kakis est un fruit japonais d’automne au goût suave que je vous présentai dans cet article-ci. Certes, quand on en achète, ce n’est sans doute pas pour en faire une tarte (quoique, après cette recette). Mais elle est idéale pour ceux ayant pris des hachiya pour des fuyus, ou qui se retrouvent avec des kakis vraiment trop blets.

Dans cette recette, réalisable sans balance, j’utilise comme mesure un pot type yaourt d’une contenance de 20cl. La pâte sablée est la même que cette tarte au citron à tomber, avec un peu de levure qui donne une pâte un peu plus épaisse que l’ordinaire. Mais vous pouvez bien entendu utiliser une pâte sablée prête à l’emploi de bonne qualité. La fécule de riz peut-être remplacée par de l’arrow-root (ou kuzu), ou encore de la maïzena.

Tarte aux kakis
Pour 1 tarte moyenne de 20cm de diamètre, pour 4-5 personnes

– environ 200g de pâte sablée : soit la 1/2 de celle de cette recette ou prête à l’emploi
– 1 gros citron
– 3 kakis blets (mais tout dépend de la taille : soit l’équivalent d’1 et 1/2 mesure une fois en purée)
– 80g sucre roux (1/2 mesure)
– 40g de fécule de riz ou autre (1/3 mesure)
– 1 œuf
– 1/4 càcafé d’agar-agar (soit 0,5g)

Commencer par faire cuire la pâte : l’abaisser au rouleau ou l’étaler directement dans le moule à la main, ici tous les astuces. Façonner des bords assez épais, d’environ 1,5 cm de large. Piquer à la fourchette et recouvrir de papier sulfurisé que vous empèserez pour éviter qu’elle gonfle trop. Utiliser des billes de cuisson, des légumes secs ou encore du riz. Enfourner à 180°C pour environ 10-15 minutes. A la sortie, la pâte doit être dorée.

Faire la crème de kaki : réduire les kakis en purée, verser dans une jatte. Presser le jus de citron et ajouter aux kakis. Broyer les caillots de la fécule au mortier et ajouter aux kakis et citron. Incorporer l’agar-agar dans le mélange. Dans une autre jatte, fouetter l’œuf entier et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Y incorporer le mélange à base de kakis. Verser le tout dans une petite casserole et mettre sur feu doux. Mélanger sans discontinuer : le liquide doit peu à peu s’épaissir jusqu’à avoir la texture d’une béchamel compacte (opération qui dure environ 10 min).

Étaler la préparation sur la pâte cuite. Laisser refroidir. Servir avec un thé fumant.

Vous aimez les tartes ? Moi aussi…

Tartes salées d’automne :
Tarte fine aux poireaux
Tarte aux champignons

Tartes sucrées d’automne :
Tarte façon amandine aux poires du Japon
Tarte au citron

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Œufs brouillés à la japonaise pour katsudon et autres classiques à emporter japonais


Cette recette d’œufs rentre dans la préparation d’un grand classique de la cuisine de rue japonaise : le « katsudon » (pour les anglophones, la recette sur Just Hungry). Il signifie littéralement « bol (de riz) côtelette » et propose une variation du « tonkatsu », cette fameuse côtelette frite, dont raffole les Japonais. Des tranches de tonkatsu sont servies sur un bol de riz chaud, accompagnées d’œufs, façon brouillés, à la sauce locale. Sur l’illustration, les œufs sont saupoudrés d’un mélange d’épices japonaises, à base de piment séché et sésame noir.

Œufs brouillés à la japonaise
Pour 1 portion

– 2 œufs frais
– 1/4 d’oignon jaune
– 5cl ou de bouillon dashi voire d’eau (soit l’équivalent de 3 cuillères à soupe)
– 1 cuillère à soupe de saké de cuisine
– 1 cuillère à soupe de sauce soja

Dans une petite casserole, porter à ébullition le dashi avec l’oignon finement émincé. Ajouter la sauce soja et le saké, laisser bouillir 1-2 minutes et ajouter les œufs entiers. Fouetter jusqu’à consistance crémeuse.

A emporter dans son bento du déjeuner, accompagné de légumes de saison et de riz, ou à inviter dans un sandwich tel ce club sandwich d’automne, à la place du thon.

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Umeboshi, fausse « prune » du Japon

Surtout, que l’on cesse de les compter pour des prunes ! Car ce sont en réalité des abricots japonais qui ont macéré dans du sel pendant plusieurs semaines. Selon qu’on ait ou non ajouté pendant la macération des feuilles de shiso rouge, ces boules charnues et fripées se teintent de bruns orangés ou de rouge vif. Quitte à choisir, préférer celles au shiso qui leur aura transmis ses vertus aseptiques c’est-à-dire antiallergiques. En médecine japonaise, on la prescrirait notamment aux colériques, furieux et autres caractériels, pour rétablir la paix mentale. Je ne sais pas vous, mais à lire cela, j’ai eu tout plein d’idées de gens à mettre au régime Umeboshi-shiso, à commencer par Majid Mohavedi.

Au Japon, l’umeboshi est quotidiennement consommée, notamment dans les bentos et autres repas à emporter. D’un goût acidulé et très salé, on l’utilise comme condiment, pour accompagner un riz nature ou encore un morceau de poisson fumé, avec qui elle va particulièrement bien.

Amateurs du goût sucré-salé, n’hésitez plus une seule seconde et invitez-la dans vos sandwichs, en commençant par cette recette avec du potimarron et du thon. Avec un poisson, elle apportera une note acidulée à la manière d’une sauce beurre blanc, mais en bien plus léger… On peut également l’introduire dans une tartinade au tofu, dans l’esprit de celle-ci. Bref, l’horizon de ses possibilités est très vaste, ce qui est certain, c’est qu’il faut l’essayer ! Et pas d’excuse pour les Français, car il semblerait qu’on la trouve de plus en plus facilement dans les magasins bio et asiatiques.

Autour de l’umeboshi :

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Club sandwich au potimarron japonais, nori, thon et umeboshi

Il y a pas longtemps, grâce à un trio de taramas, je me suis remise aux blinis. Après une version mini, j’ai eu très envie de l’utiliser dans un club sandwich. C’est très pratique quand vous êtes à l’étranger et que vous n’avez pas toujours sous la main du bon pain. Non pas que les Japonais n’en fassent pas, bien au contraire, partout vous trouvez des échoppes des pains aux formes variées. Toutefois, la plupart sont de type brioché, et du coup un brin trop mou-sucré pour moi.

Le « club » est un sandwich composé le plus souvent de deux étapes de garnitures, séparées par de fines tranches de pain : parfaitement remplaçables par M. Blini, à la fois ferme, souple et mince. Mais il peut évidemment être remplacé par du pain suédois, voire du pain de mie, qu’il faudra bien prendre soin de griller. Japon oblige (mais pas que), j’ai utilisé pour la garniture la kabocha, sorte de potimarron japonais, le nori, et surtout la fameuse, la talentueuse, l’exceptionnelle Miss umeboshi. Le fromage frais apporte la fraicheur indiquée, mais point trop n’en faut et j’ai pris pour habitude de le mélanger à du tofu soyeux pour l’alléger un peu.

Le résultat est un jeu de saveurs et de textures vraiment réussi : entre le moelleux du blini, le croquant de la kabocha crue, le fondant du fromage frais, et le goût sucré-salé du thon associé à l’umeboshi. En le dégustant seule, c’est limite si je ne faisais pas croquer mon pichet d’eau tellement j’avais envie de faire partager l’expérience… A emporter dans un bento pour le déjeuner, ou dans la poche de sa veste lors d’une ballade en forêt pour un casse-croûte d’automne.

Le nori utilisé ici est celui des feuilles pour maki. Il s’agit d’une forme spécifique appelée « yakinori » à base de nori séché puis grillé.

Club sandwich au potimarron japonais, nori, thon et umeboshi
Pour 2 personnes

– 2 cuillères à soupe de fromage frais, type Philadelphia ou Saint-Morêt,
– 2 cuillères à soupe de tofu soyeux,
– 1/2 de feuille de yakinori d’une surface équivalente à un carré de 10cm de côté.
– 2 umeboshis
– 80g de thon en conserve nature
– un morceau d’environ 100g de kabocha ou autre courge à chair orange (potimarron, potiron, butternut)
– 3 grands blinis maison (ou 3 tranches de pain de mie)

Plier la feuille de nori plusieurs fois et la tailler en confettis à l’aide de ciseaux. Mélanger fromage frais et tofu soyeux, y introduire le nori. Râper la courge, la mélanger avec les 3/4 de cette pâte et en tartiner un blini. Réduire les umeboshis en purée, mélanger au thon et au reste de pâte. En tartiner un blini et l’empiler sur le premier. Coiffer du troisième blini. Bien presser l’ensemble, couper en 4 et éventuellement enfoncer dans chaque quart un pic en bois.

Déguster sur le pouce, accompagné d’une salade chou ou encore de ces brocolis au wasabi.

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Tarama maison trois façons, grand classique pour Noël et autres fêtes de fin d’année !

Attendez que je vous explique…

Au Japon, on n’a pas l’habitude de manger du tarama, et c’est bien dommage. Tout simplement, parce que c’est trop bon. Et aussi parce que l’on trouve partout les fameux œufs de cabillaud, et 1001 aromates avec lesquels les associer. En premier lieu, le wasabi et aussi l’algue nori, ces deux incontournables compagnons nippons des sushis et sashimis. Une fois qu’on y a goûté, l’alliance avec le tarama tombe vraiment sous le sens, vous verrez. Pour ce qui est du 3e compère, j’avais repéré sur Cuisine TV, une recette de tarama avec de l’échalote, ingrédient emblématique s’il en est de la cuisine française. Ta-dam, et voila un tarama franco-japonais.

Pour vous animer un apéro, il n’y a pas mieux : on n’a de cesse de faire des va-et-viens entre les différentes options. La discussion ne s’en éloigne pas davantage : c’est le moment de faire passer en douceur les sujets délicats. Exemple : « Que penses-tu du tarama au wasabi ? Et de ma nouvelle paire de bottes ? Et entre échalote et nori, lequel préfères-tu ? »

Bref, voila une recette de tarama trois façons, originale et très simple, réalisée à partir d’une même préparation de base. Et pour ceux qui souhaitent garder un tarama nature, qu’à cela ne tienne, proposez un quadruple tarama ! A servir avec des blinis maison (plus jamais vous ne les achèterez quand vous saurez combien c’est facile à réaliser).

Tarama trois façons
Pour 6 personnes

Recette de base
– 100 g de pain de mie (soit environ 3 tranches)
– 180 g d’œufs de cabillaud fumés
– 1 gousse d’ail
– le jus de 2 citrons
– 1 autre citron pour le service
– 1 cuillère à soupe huile d’olive
– 20 cl de lait

Trois façons
– le cœur d’une petite échalote (l’équivalent des 3 premières pelures)
– 1/2 cuillère à café de poudre de wasabi
– 1/4 de feuille de nori pour maki (soit un carré de 9cm de côté)

Débarrasser le pain de sa croûte et le faire tremper le pain de mie environ 1/2 heure dans le lait. Pendant ce temps, sortez les œufs de cabillaud de leur poche : il faut soigneusement éliminer la membrane qui les entoure.

Si vous avez un mixer, y placer les œufs, l’ail dégermé, le jus de citron et l’huile d’olive. Égoutter la mie de pain dans une passoire et l’ajouter. Mixer le tout. Si non, faites comme moi : tout à la fourchette, sur une grande planche à couper. Le résultat est tout aussi bon, et la texture pas mal non plus.

Plier la feuille de nori plusieurs fois et la tailler en confettis à l’aide de ciseaux. Diviser le tarama en trois portions. Dans l’une, incorporer le wasabi. Dans la seconde, incorporer le nori. Pour ce qui est du 3e, repasser au mixer avec le cœur d’échalote, ou bien ciselez ce dernier très finement et l’incorporer à la fourchette.

Mettre au frais, c’est le moment de faire les blinis !

Servir avec des quartiers de citron ordinaire et éventuellement de yuzu, ce citron japonais que vous pourrez trouver dans les épiceries asiatiques. On peut aussi déguster le tarama sur des tranches de concombre.

Facultatif : la déco. Juste avant de servir, décorer chaque tarama de son ingrédient : un dôme de pâte de wasabi, des fanfreluches de nori, une pelure d’échalote. Les fixer sur une boule de mie de pain écrasée avec du jus de citron.

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Blinis maison rapide, recette de base

Associé aux fêtes et autres occasions exceptionnelles, le blini n’est pourtant ni compliqué à réaliser, ni lourd à digérer. Du moins, avec cette recette, sans une once de matière grasse. On n’en dira pas autant de la plupart des blinis du commerce, qui en plus, sont moins bon et hors de prix… Pour ceux qui n’avaient jamais essayé, voilà un problème de moins. En grand format, il peut composer un repas parfaitement équilibré, accompagné par exemple d’une tranche de saumon fumé, et d’une salade de pousses d’épinard. Mais c’est indéniablement sous sa « mini » forme qu’il fait le plus d’effet : surtout s’il convole avec Tarama.

Bonne nouvelles pour les allergiques, la recette des blinis est très malléable. On peut utiliser la farine de son choix : au sarrasin notamment, il est vraiment délicieux. A la place du yaourt, on peut utiliser du tofu soyeux, à mesure équivalente. Question œuf, je parierais qu’il peut aussi s’en passer, en ajoutant 1/2 mesure de yaourt. Toutefois, je n’ai jamais essayé, et n’ai pas non plus trouvé de recette fiable sur la question, mise à part celle au levain naturel de Clotilde, mais c’est plutôt pour des crumpets et puis il faut avoir d’autre motivation que les blinis pour se mettre à faire du levain soi-même (quoique).

Blinis maison, recette de base
Pour une 20taine de mini blinis ou 4 grands blinis

– 1 yaourt
– 1 œuf
– 1 yaourt de farine
– 1/4 de yaourt de lait
– 1 sachet de levure
– 1 pincée de sel

Battre l’œuf, mélanger au yaourt et au lait, puis ajouter la farine, la levure et le sel. Bien mélanger et mettre au frais 1h. Verser dans une poêle antiadhésive sur feu moyen-vif, en formant selon des petits ou grands ronds à l’aide d’une cuillère. Laisser cuire une poignée de secondes et retourner pour finir la cuisson.

A faire à l’avance :
– sauf ceux qui adorent passer l’apéro en cuisine, les blinis peuvent être réalisés à l’avance et réchauffés au micro-onde : on s’en fiche car ils n’ont pas à être croquant mais dodus à souhait, et puis c’est quand même bien plus simple niveau logistique.
– pour ceux que le temps emporte souvent, on peut en faire beaucoup d’un coup et les congeler sans problème.

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Hachis Parmentier aux carottes et tofu, un plat réconfort et léger

Le hachis Parmentier est bien plus qu’un plat, c’est une formule magique. D’abord, parce qu’il incarne pour moi le plat réconfort par excellence, avec son principe de couches qui ont mitonné ensemble. Ensuite, il s’accomode absolument de tout ce que vous avez (et n’avez pas) sous la main. Là, en l’occurrence, de vieilles pommes de terre vapeur, une pauvre carotte un peu flétrie, et un reste de steak haché. Enfin, sous l’onctueuse couche de purée, on peut introduire incognito de nouveaux ingrédients, pour faire manger des légumes, ou encore réduire sa consommation de viande. Le tout, sans rien enlever du plaisir gustatif : test effectué auprès d’un Monsieur carnivore, je sais de quoi je parle…

Les végétariens pourront remplacer totalement la viande par du seitan, cette pâte brune issue de farine de blé, également riche en protéines. Ne pas espérer toutefois tromper un carnivore sur ce coup là… Mais peu importe, car contrairement au tofu un peu fade, il a du goût à lui tout seul. A émietter et ajouter dans la préparation en même temps que le tofu.

On l’écrit avec un P majuscule, en hommage à celui qui ne s’appelait pas Achille, mais qui a fait connaitre la pomme de terre aux Français du XVIIIe siècle . Pour changer sans trahir, on peut aussi la remplacer tout ou partie par sa cousine la patate douce, qui apportera un côté sucré-salé tout à fait délectable…

Hachis Parmentier aux carottes et tofu
Pour 2 personnes en plat principal

– 100g de viande (restes ou steak haché)
– 100g de tofu ferme
– 2 pommes de terre taille moyenne
– 1 grosse carotte
– 1/2 oignon jaune
– 1 gousse d’ail
– 10 cl de lait
– 5cl de vin blanc
– 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
– noix de muscade, sel, poivre.

Sauf si elles sont bio, peler carotte et pommes de terre. Les couper en morceaux de taille égale et les faire cuire à la vapeur ou à l’étouffée environ 20 min.

Pendant ce temps, émietter le tofu en l’écrasant à la fourchette, émincer l’oignon. Éplucher la gousse d’ail, la couper en deux et enlever le germe. Puis l’écraser avec le plat du couteau sans tenter de la morceler (ainsi, elle ne brûlera pas, mais diffusera tout aussi bien). Dans une poêle, faire chauffer l’huile et y faire revenir l’oignon et l’ail quelques minutes. Verser la viande, la saisir quelques minutes supplémentaires si vous utilisez du steak haché, puis déglacer au vin blanc. Ajouter le tofu, écraser l’ail cuit de la spatule, mélanger et laisser mitonner sur feu doux pendant 10-15 minutes.

Faire chauffer le lait. Vérifier la cuisson des pommes de terre et carotte avec la lame d’un couteau. Quand elles sont cuites, les égoutter, puis les écraser à la fourchette en ajoutant progressivement le lait. Ajouter la noix de muscade selon goût, sel et poivre, bien mélanger. Goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire.

Huiler légèrement mais uniformément un plat allant au four. Y verser la moitié de la purée en repartissant bien, verser par-dessus le mélange à base de tofu. Terminer par une seconde couche de purée, tasser modérément à la fourchette. Enfourner à 180°C pour une 30taine de minutes.

Servir fumant, accompagné d’une salade de chou vert finement émincé et assaisonné d’une vinaigrette traditionnelle.

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Aemono de brocolis sauce wasabi, bentos d’automne

Tandis qu’en France, nous accompagnerions nos légumes vapeur de crème et muscade, ou encore d’une sauce beurre et câpres, au Japon, on les cuisine façon « aemono » ou « ohitashi ». Comme l’explique Maki, auteur du blog de cuisine japonaise Just Hungry que je ne me lasse pas d’explorer, l’ohitashi consiste rosso-modo à mélanger des légumes blanchis ou cuits à la vapeur, à une sauce toujours composée de sauce soja, souvent de bouillon dashi et parfois de saké, mirin et sucre. L’aemono utilise le même type de sauce, mais ajoute d’autres condiments, tel du gingembre ou des graines de sésame moulues.

Ici, on incorpore du wasabi, c’est donc un aemono. Avec des brocolis, « burokkorii » en japonais, cela donne un « Brocoli-Ae » parfait pour un bentos d’automne. A compléter avec, par exemple, un riz marin aux azukis, et ces bouchées de carottes au miso.
Adaptée de celle de Maki, cette recette japonaise toute simple et légère, utilise des ingrédients faciles à trouver, même en France dans les épiceries asiatiques. Le wasabi ajoute un bon goût piquant, équilibré par le sucré du mirin. Le tout forme un assaisonnement savoureux et léger, qui va bien au brocoli, et encore plus s’il est accompagné de poisson.

Brocoli-ae, sauce wasabi
Pour 2 personnes en accompagnement ou en plusieurs petites portions pour un bento

– une tête de brocoli
– 1 1/2 cuillère à café de poudre de wasabi
– 2 cuillères à soupe d’une bonne sauce soja
– 1  à soupe de saké de cuisine
– 1 cuillère à soupe de mirin

Morceler le brocoli en petits bouquets, peler et couper en dés la tige. Faire cuire à la vapeur ou à l’étouffée pendant 10-15 minutes. Égoutter et rincer à l’eau froide pour garder une belle couleur verte. Bien égoutter.

Mélanger le wasabi à quelques gouttes d’eau pour former une pâte de consistance proche de la pâte d’amande. Mélanger le mirin, le saké et la sauce soja. Diluer la 1/2 du wasabi dans ce mélange : méfiance, car c’est fort. Goûter et ajouter le reste selon sa préférence.

Mélanger la sauce aux brocolis, servir à température ambiante ou frais.

Suggestions :
– accompagner d’un filet de poisson, d’un blanc de poulet, ou encore de tofu pour les végétariens.
– même si le wasabi fraichement râpé est toujours meilleur, la version poudre convient très bien pour cette recette.

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Muffins bananes et noix

Mise à jour 11 janvier 2012 : juste pour changer de photo et vous encourager à en faire un classique de vos petit-déjeuner hivernaux, vous vous en féliciterez tout le reste de la journée !

C’est très important de se chouchouter le matin, de se faire parfois de petits cadeaux de soi à soi. Ensuite, le métro aura beau être bondé, le bureau plein de bruits et d’agitation, la file d’attente de la supérette longue comme la lune aller-retour, rien n’y fera : vous aurez le sourire solidement arrimé. Offrez-vous donc parfois au petit-déjeuner ces muffins à la banane et aux noix : vous vous délecterez tout le reste de la journée du souvenir de cette gâterie matinale. Si vous n’avez pas le temps en semaine, préparez en une bonne fournée un dimanche, puis congelez les. Il suffira de les passer juste avant au micro-onde et ta-dam, envolé votre ennuyeux petit déjeuner.

Je me suis mise à beaucoup cuisiner la banane en arrivant au Japon, car c’est l’un des rares fruits qui ne soit pas hors de prix (sujet que j’évoquais déjà autour de ce fabuleux gâteau à la banane). Toutefois, avant de foncer tête première sur cette recette « sans balance », vérifiez d’avoir des petits moules type mini moules pour soufflés. Si vous n’en avez pas et habitez au Japon, filez au « 100 yen store », ces magasins qui vendent toutes sortes d’articles à 100 yen (soit 1 Euros). J’y ai trouvé les miens pour une bouchée de pain. Profitez-en pour acheter des caissettes en papier de même taille, bien utiles pour éviter que vos muffins ne se cramponnent à leur moule.

Je suis partie d’une recette de muffins au chocolat proposée par la fabuleuse Pascale – qui montre même comment procéder dans une vidéo sur le site Goosto. Faites comme conseillé, cuisez les saut du lit, après avoir ira sans nul doute réveiller les éventuels derniers habitants endormis.Ceux-ci ne tarderont pas à apparaitre, l’œil encore mi-clos, mais avec le sourire (la banane !) accroché bien haut !

Si vous êtes sans balance, utilisez comme mesure un contenant de 20cl type pot moutarde.

Muffins bananes et noix, sans balance
Pour 6-8 muffins

– 150g de farine (1 mesure et 1/2)
– 1 cuillère à café de levure chimique
– 60g de sucre (1/2 mesure)
– 50g de noix ( 3/4 d’1 mesure de cerneaux entiers)
– 10cl de lait (de vache ou végétal, 1/2 mesure)
– 40g de beurre ( 1/4 de mesure de beurre fondu)
– 1 œuf
– 1 banane

Disposer des caissettes en papier dans vos moules à muffins. Prélever 6 beaux cerneaux de noix et concasser le reste en gros morceaux.

Écraser grossièrement la banane. Mélanger à part les ingrédients secs (noix comprises) et ceux liquides (banane comprise). Puis verser les liquides sur le mélange sec.

Étape cruciale : mélanger juste ce qu’il faut pour que la farine disparaisse, sans faire de zèle. la pâte doit rester grumeleuse.

Préchauffer votre four à 180°C. Avec une cuillère à soupe, verser la pâte dans vos moules. Décorer chaque d’un cerneau de noix. Enfourner pour environ 20 minutes (surveiller la cuisson). Pour vérifier la cuisson, plonger au cœur un pic de bois : s’il ressort sec, vos muffins sont cuits. Les sortir des moules et les laisser refroidir sur une grille.

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